Recontre avec Nejma Ben Brahim (ST’ART)

Salut les Asfaliens ! Je suis Jean-Gobert de Coster, créateur d’Asfalia et fondateur de Funtomata. Créer un jeu vidéo comme Asfalia avec le niveau de qualité qu’on recherche chez Funtomata, ce n’est pas une mince affaire. Ça prend du temps : de la scénarisation jusqu’à la création des voix, en passant par la programmation, la création des visuels, l’animation des personnages et j’en passe… Il nous a fallu plus de deux ans pour réaliser Asfalia ! Heureusement, la Wallonie soutient de plus en plus le secteur du jeu vidéo et Funtomata a eu la chance de bénéficier d’une bourse en 2021 : la bourse Rayonnement Wallonie.

Aujourd’hui, c’est avec plaisir que j’accueille Nejma Ben Brahim qui est cheffe de projet du Rayonnement Wallonie et coordinatrice du Prêt Culture chez ST’ART.

Bonjour Nejma et avant tout un grand merci pour le soutien que vous avez apporté à Asfalia qui était vraiment capital pour nous permettre de démarrer. Pouvez-vous nous en dire plus sur ST’ART et son action pour le soutien de la culture ?

ST’ART, c’est le fonds d’investissement public, spécifiquement dédié aux industries culturelles et créatives en Wallonie et à Bruxelles.  ST’ART agit de deux manières pour soutenir la culture et la créativité : d’une part en accordant des prêts comme, par exemple, le
Prêt Culture dont je m’occupe (mais il y en a d’autres également) et d’autre part, en entrant au capital des sociétés. Dans ce cas-là, il faut évidemment qu’il s’agisse de sociétés commerciales.

Donc ça, ce sont les deux actions principales de ST’ART et la bourse Rayonnement Wallonie. C’était vraiment une exception dans les activités de ST’ART puisque c’était une initiative du gouvernement wallon qui a décidé, en raison du Covid et de toutes les difficultés que rencontraient les secteurs culturels et créatifs, de confier cette mission à ST’ART, d’organiser l’appel à projet, de sélectionner les lauréats, de construire la grille de critères, d’organiser le jury, etc. ST’ART a été un intermédiaire du Gouvernement wallon pour réaliser son initiative.

Normalement, attribuer des bourses, ce n’est pas le métier de base de ST’ART, c’est l’une des nombreuses initiatives spécifiquement « Covid » que ST’ART a prise en charge parce qu’il y en a eu d’autres. On a un peu changé de métier comme beaucoup de gens pendant la crise pour soutenir les secteurs. Maintenant que la crise est passée, on s’est reconcentré sur ces métiers de base avec les différents prêts et les prises de parts au capital. D’ailleurs, on a sorti des nouveaux produits parce que les réalités des secteurs ont beaucoup changé. La crise a laissé des traces et, toujours à l’écoute du terrain, on a sorti de nouveaux types de prêts.

 

Combien de personnes, combien de projets ont pu bénéficier, pendant cette période exceptionnelle, de ces bourses « Rayonnement Wallonie » ?

Concernant la bourse Rayonnement Wallonie, il y a eu deux éditions : à la première édition, il y avait plus de 600 candidats et au total, il y avait un fonds de 3 millions d’euros qui était attribué. Il y a eu plus d’une cinquantaine de lauréats sur trois catégories :

– la catégorie A qui était vraiment destinée aux créateurs de manière très très large;
– la catégorie B, spécifiquement pour les événements culturels, pour lesquels c’était vraiment très compliqué en 2020. Les événements étaient interdits, etc. La première bourse est sortie pour 2020 et un certain nombre d’événements qui avaient dû se renouveler en termes de conditions ont pu avoir lieu grâce à la Bourse Rayonnement Wallonie.

– La catégorie C, très particulière, qui concernait des filières multisectorielles où on mettait en présence des chercheurs universitaires et des fédérations professionnelles qui ont réfléchi ensemble à comment mieux organiser les filières pour qu’elles soient complètement fonctionnelles en repérant les chaînons manquants et en avançant vers des contrats de filière. L’objectif était justement de prévoir un avenir plus radieux pour ce secteur-là en Wallonie.

Concernant la deuxième édition, il y a eu à nouveau environ 450 candidats avec plus de deux catégories.

– à nouveau plus d’une cinquantaine de lauréats en A (créateurs en général sur une vingtaine de secteurs)
– en catégorie B, les événements de 2022 se sont réalisés avec beaucoup plus de facilité, on voyait déjà le bout du tunnel. Au total, ce sont des centaines de milliers de personnes, si on met bout à bout tous les événements, qui ont été financés par Rayonnement Wallonie.

 

Et donc sur tous ces projets qui ont été financés et que ST’ART a permis, quelque part, de lancer, savez-vous s’il y en a beaucoup qui ont abouti ?

Oui tout à fait ! Nous avons les rapports d’activité de tous les lauréats et une très très grande majorité des projets ont pu être réalisés. Comme je le disais, les publics ont été globalement atteints de manière très satisfaisante. Seules quelques rares exceptions n’ont pas pu mettre en œuvre leurs projets.

Au total, plus de 90% des projets ont été effectivement réalisés et ont obtenu du succès.

 

Ça doit faire plaisir d’avoir participé à cela ! J’imagine que vous avez participé à la réflexion initiale avec la Wallonie sur comment organiser ce projet. Quel a été votre rôle en tant que chef de projet Rayonnement Wallonie ?

Alors oui, au départ c’est l’initiative du Gouvernement wallon et plus précisément du ministre président qui, via son cabinet, est venu vers ST’ART avec l’intention globale. Par la suite, il fallait organiser concrètement toutes les étapes ! Personnellement, je suis arrivée chez ST’ART spécifiquement pour ça (pour organiser Rayonnement Wallonie) et puis j’y suis restée.

Il a fallu, d’une part, rédiger le règlement et là c’est Virginie Civray, la directrice de ST’ART qui était vraiment à la manœuvre. Donc quand je suis arrivée, le règlement était rédigé mais il fallait rédiger les questionnaires, les encoder sur une plateforme qu’on avait choisie et qui a été vraiment primordiale parce qu’il y avait tellement de candidatures à gérer que ça n’aurait pas pu être possible autrement. D’autant qu’il faut bien se rappeler qu’on faisait tout à distance ! En fait, je suis allée une fois au bureau de ST’ART signer mon contrat avec masque et compagnie, interdiction de se déplacer et j’ai fait tout en télétravail depuis mon salon. Il a fallu tout faire en deux mois (rédiger les questionnaires, les encoder sur la plateforme, faire toute la communication autour du projet, recevoir toutes les candidatures, les envoyer au préjury et au jury, organiser la grille de cotation, recevoir les cotations des jurys, réunir le préjury puis le jury final, décider des lauréats, etc.).

Une fois qu’on a les lauréats, le gros travail commence ! Il faut contractualiser avec chacun, rédiger la convention spécifique, la faire signer et puis libérer les fonds avant le 31 décembre 2020… à nouveau tout à distance ! Merci à tous les systèmes de signature électronique parce qu’en fait, tout ça a été fait depuis nos salons respectifs. C’est quand même une période assez folle dont on se souvient presque avec tendresse parce que c’était vraiment une gageure incroyable !

 

Oui parce que ça fait au total 1000 dossiers plus ou moins que vous avez eu entre les mains…

Oui 600 pour la première édition et 400 pour la deuxième !

 

Comment faites-vous ? J’imagine qu’il y a un premier écrémage qui se fait suite au cahier des charges ?

Tout à fait ! Donc là toute l’équipe de ST’ART a vraiment été mise évidemment sur le pont.

D’un point de vue éligibilité pure et administrativement, on sait partager les dossiers et là ça s’est fait de manière très automatique. Certains dossiers n’étaient simplement pas dans les conditions administratives, ils ont donc été écartés. Au niveau des dossiers éligibles, il y a eu une vingtaine de personnes qui ont constitué le préjury et qui étaient des personnes qui travaillent dans des services de type SPW, spécifiquement culture et créativité, dans différents organismes partenaires de ST’ART qui nous ont aidés à établir une pré-cotation.

Puis, il y a eu une shortlist déterminée, sur laquelle le jury s’est penché en présentiel toute une journée (aux environs du 15 décembre). Là, dossier par dossier, on a envisagé les forces et les faiblesses de chaque candidature, puis on a établi un classement par rapport à 21 critères définis. On a essayé, bien évidemment, d’être le plus objectif possible : la cotation était très très précise. Au bout de la journée, on avait nos lauréats !

 

C’était une bourse qui était pour la culture de manière très très vaste, très générale. Il devait donc y avoir des projets de
toutes sortes, de tout genre… Ça ne devait pas être évident de définir des critères suffisamment précis pour qu’ils puissent avoir du sens.

En fait, les critères étaient vraiment la traduction de la volonté du gouvernement. Quels étaient les besoins à ce moment-là ? Redonner des perspectives, en fait, à un secteur qui était complètement sclérosé voire traumatisé par toutes les pertes notamment financières… et puis aussi l’immobilisme, même une forme de sidération dont il faut se rappeler (parce qu’heureusement le cerveau étant sélectif, on a un peu oublié ces réalités-là).

Donc même s’il y avait 20 secteurs très très larges, on pouvait postuler en tant que :

– patrimoine (parquet, jardin, musée-
– audiovisuel (art du spectacle, jeu vidéo bien sûr)
– art de la scène (musique, cinéma)
– …

Enfin voilà, ça allait vraiment très très loin mais les critères n’étaient pas spécifiques au contenu des projets. Il n’y avait pas de volonté particulière en termes de contenu des projets, ça aurait été bien difficile de toute façon et puis ce n’était pas la volonté. Je me souviens que je faisais le helpdesk pendant la période où on pouvait déposer des candidatures et certains me téléphonaient en disant « mais ça s’appelle Rayonnement Wallonie, est-ce que ça veut dire que vous ne soutenez que des projets qui mettent en valeur la Wallonie dans leur contenu ? »

 

Vous avez vu donc toutes sortes de projets de différents aspects… Asfalia est un jeu vidéo. D’après vous, de ce que vous en découvrez aussi avec le Prêt Culture, quelle est la place que prend le jeu vidéo dans le monde culturel ?

Alors, je peux plus facilement parler du jeu vidéo à partir de Rayonnement Wallonie finalement parce que le Prêt Culture est dédié aux investissements amortissables et donc il s’agit souvent de bâtiments etc. Ça pourrait tout à fait concerner le jeu vidéo mais on n’a pas encore eu de candidature de ce secteur.

Par contre, dans Rayonnement Wallonie, il y avait comme je l’ai dit 600 candidatures en première édition et environ 450 en deuxième édition de mémoire. Il y avait une proportionnalité importante de candidats « jeux vidéo » et donc finalement une proportion de lauréat aussi assez importante ce qui traduit forcément une place assez prépondérante du jeu vidéo sur le territoire wallon.

De ce que je peux en dire, même si moi je ne suis pas du tout spécialiste du jeu vidéo, il me semble que c’est un secteur où il est capital de grandir et de retenir les talents parce qu’en fait la concurrence dans ce secteur-là est totalement internationale. La Wallonie, si elle veut garder cette effervescence qu’il me semble qu’on observe vraiment est obligée de grandir, de continuer à investir et je pense que les autorités l’ont compris. Il y a eu un certain nombre d’initiatives en faveur de ce secteur.

Chez ST’ART, au niveau des sociétés, il y a un certain nombre d’acteurs du jeu vidéo. Donc c’est vraiment un secteur que nous suivons aussi.

 

Oui, d’ailleurs j’entends dans ce que vous dites aussi ce que Walga (la Wallonia Games Association) matraque maintenant depuis déjà quelques années ! Les talents, il faut les garder, on a des formations qui sont en train de se créer de plus en plus donc si vous êtes intéressé par le jeu vidéo en tant que participant, il y a beaucoup de choses à faire.

Finalement, quels ont été les éléments qui ont fait que vous avez soutenu « Asfalia » ? 

Comme je le disais, ce n’est ni moi ni ST’ART qui avons opéré les choix, c’est vraiment un jury externe.

Par contre, je pense que c’est un projet qui correspondait particulièrement bien aux critères qui étaient un critère d’innovation. Le degré d’innovation était très important, celui de l’originalité du projet aussi par rapport à ce qui est déjà proposé dans le secteur et dans le territoire et qui était le potentiel de rayonnement. C’était vraiment les deux critères principaux. En même temps, bien sûr, il y a aussi la solidité du plan financier puisque l’idée n’était certainement pas de mettre des gens en difficulté en leur donnant une bourse pour réaliser un projet qui allait en fait les emmener dans quelque chose d’incertain.

Disons que la patte de ST’ART dans la lecture des dossiers, ça a été cette attention très pointue sur les plans financiers. Je dirais que la combinaison de ces trois critères de rayonnement potentiel, de rayonnement d’innovation importante et de dossiers financiers crédibles ont été les éléments principaux de sélection des dossiers, dont le vôtre.

 

Si quelqu’un voulait passer par ST’ART pour soutenir ces démarches, que ça soit un jeu vidéo ou que ça soit quelque chose d’autre, quelles étapes devrait-il franchir ? Quels sont les critères ?

ST’ART peut faire deux choses pour les sociétés créatives et culturelles :

  • soit accorder des prêts
  • soit prendre des parts au capital pour autant qu’il y ait un capital et que donc ce soit une société commerciale

Si on est une ASBL, on a accès uniquement au prêt.

Comment faire ? La première chose, c’est d’aller sur le site de ST’ART. Là, il y a un onglet « demande de financement » avec un tout petit
formulaire à remplir qui nous permet tout de suite d’orienter le candidat vers la personne la plus à même de traiter ce dossier.

Par la suite, on est reçu personnellement. C’est vraiment l’une des pattes de ST’ART (le fait d’accorder beaucoup d’importance à l’aspect humain). Nous sommes une petite équipe (sept au total) et on rencontre toujours en face-à-face les interlocuteurs. Dès le départ, c’est un échange libre où l’interlocuteur de ST’ART doit essayer de comprendre avant tout qui est la personne, l’aspect clé qui va porter le projet, quel est son profil, son passé, pourquoi elle se lance dans le projet, en quoi consiste le projet… Et puis quel est le besoin et est-ce que ST’ART peut y répondre ? Comment ?

ST’ART utilise beaucoup son réseau de partenaires, d’investisseurs privés et publics, sa connaissance de l’écosystème pour aider le projet globalement donc s’il faut un investissement, s’il faut donner des conseils stratégiques, on est toujours là pour, non pas effectuer un accompagnement au sens le plus administratif du terme, mais en tout cas donner des conseils, interagir et suivre les projets.

Et s’il s’avère que l’un des produits de ST’ART est pertinent, alors on entre dans une autre phase où on demande un certain nombre d’éléments financiers, etc. On avance dans l’analyse et puis on se prononce sur une participation au capital ou sur l’accord d’un prêt via le conseil d’administration.

 

Y a-t-il un scoop chez ST’ART ou quelque chose en fermentation à nous partager ? 

Il y a, entre guillemets, 3 grandes nouveautés. Récemment, on a organisé un petit événement au théâtre Le Public pour annoncer que ST’ART était à nouveau élu comme intermédiaire pour la garantie européenne « Invest in You ». C’est un produit européen qui permet de garantir un certain nombre d’investissements et c’est très important parce que ça permet à ST’ART de prendre un certain nombre de risques que les banques ne prendront pas. C’est d’ailleurs la raison d’être à la base d’un fonds d’investissement public dans la culture et la créativité :
aller combler les trous du secteur, là où un secteur bancaire va être beaucoup plus frileux.

Par la même occasion, on a annoncé le lancement de deux nouveaux prêts qu’on a créés à partir de notre écoute du terrain comme toujours : un prêt production et un prêt trésorerie qui sont des nouveaux dispositifs qui peuvent servir probablement beaucoup au secteur audiovisuel  d’une part et au secteur du jeu vidéo d’autre part et puis à l’ensemble des secteurs de la culture et de la créativité.

Ces deux nouveaux produits sont sur notre site Web !

 

À titre personnel, qu’est-ce qui vous a séduit chez « Asfalia » ?

Personnellement, ce qui m’a vraiment séduit dans le projet d' »Asfalia » c’est la douceur de l’univers, un univers très fantaisiste, mais aussi joyeux, léger, dédié à l’enfance aussi, aux émotions… C’est quand même un univers très très positif par rapport à ma perception qui n’est peut-être pas juste, majoritairement quand même assez violente, noire, de beaucoup de jeux vidéo où l’univers est lié à des contextes soit guerriers, etc. Donc c’était une sorte de fraîcheur !

 

Vos a priori sur le jeu vidéo ont-ils évolué ? 

Personnellement, je connais mal le jeu vidéo si ce n’est à travers mon fils de 16 ans mais donc voilà le prisme est assez réduit pour ma part. Ce que j’entends beaucoup, c’est vraiment un discours médiatique convenu et puis c’est aussi quand même ce que je peux observer : le sillage de plusieurs univers relativement stéréotypés. Mais ça reste des clichés qui ont effectivement été battus en brèche par certaines des candidatures. J’ai découvert des univers très travaillés artistiquement, c’est ça qui fait plaisir en fait. Je ne peux pas me prononcer sur le
fait que ce soit une spécificité du jeu vidéo européen par rapport à d’autres continents, mais il me semble que j’ai retrouvé dans les candidatures une qualité créative plus proche de la création d’art graphique ou du dessin que simplement un jeu vidéo qui n’est pensé que pour l’activité.

En fait, il y a vraiment une grande part artistique dans ce que moi j’ai pu percevoir.

 

En tant que personne, justement, qui a découvert cette face cachée du jeu vidéo, qu’est-ce que vous avez envie de dire aux personnes qui craignent peut-être encore un petit peu cet univers ?

Je pense qu’il faut dépasser les clichés par la connaissance et donc quand on creuse un secteur, quel qu’il soit, on va forcément aller plus loin que les idées toutes faites qu’on peut en avoir. En l’occurrence, sur ce que j’ai pu découvrir du jeu vidéo wallon, c’est qu’il y avait de quoi mettre en brèche un certain nombre de clichés.

Je pense que c’est un univers dont on croit peut-être instinctivement qu’il est plutôt dédié aux jeunes, mais je pense que ça vaut la peine de la
découverte en tout cas. C’est plus riche que ce qu’on croit !

Merci beaucoup ! C’est un grand plaisir en tout cas d’avoir pu faire cet échange avec vous et puis j’espère que ST’ART va pouvoir continuer encore longtemps à soutenir la culture de
manière générale et le jeu vidéo aussi. 

Un grand merci à vous, au revoir !

 


N’hésitez pas à vous rendre sur le site de ST’ART !


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