La colère, la joie, la peur, l’impatience, la tristesse, la surprise…

Les émotions colorent notre vie quotidienne ! Elles peuvent être douces comme le printemps ou pétillantes comme l’été… Mais également nous envelopper de nuances de gris. Il est d’autant plus important pour un enfant d’apprendre à accueillir cette palette d’émotions comme une vieille amie, de pouvoir reconnaître les sensations ressenties et de les exprimer, tout en faisant preuve de bienveillance envers lui-même et envers autrui.

Nous vous proposons aujourd’hui quelques conseils et mettons à votre disposition une boîte à outils pratique pour une gestion émotionnelle saine et équilibrée. L’objectif ? Aider votre enfant dans son apprentissage, sans chercher à réprimer ni brider ses ressentis !

Gérer et exprimer ses émotions de manière bienveillante

Respectez les besoins de votre enfant

Si celui-ci a besoin d’être seul après avoir ressenti une émotion désagréable, n’empiétez pas sur son espace personnel et laissez-le s’autoréguler. Par la suite, vous pourrez discuter à tête reposée, échanger et chercher ensemble des solutions. Et on n’oublie pas le gros câlin !

Par ailleurs, toute émotion est liée à un besoin. Prenons, par exemple, le besoin de sécurité. Si nous ne nous sentons pas en sécurité, nous pouvons ressentir de la peur. Au contraire, si l’on se sent en sécurité, nous pouvons ressentir de la sérénité. L’émotion est comme un messager.

Régulez vos propres émotions

L’enfant est une véritable éponge émotionnelle. Un changement d’atmosphère, une maman, un papa ou un instituteur.trice contrarié.e et il le ressentira immédiatement. À un jeune âge, il assimile également par imitation.

Il faut donc apprendre à s’autoréguler soi-même.

N’hésitez pas à exprimer à haute voix ce que vous ressentez face à une situation, à témoigner de votre besoin et à réagir de manière assertive. Par exemple, si votre journée de travail vous a énervé, expliquez-lui qu’elle a été compliquée, que vous êtes un petit peu fâché, mais qu’au lieu de crier et faire des gestes brusques comme vous en avez envie, vous allez plutôt vous apaiser en prenant un bon bain chaud, en respirant calmement, puis en jouant avec votre enfant.

Communiquez de manière non violente

Employez la technique des 4 axes :

• Décrire ce que l’on observe sans juger

Évitez de généraliser, d’effectuer des jugements de valeur et basez-vous sur les faits.

• Évoquer les sensations qui en découlent (ce que ça suscite)

Le meilleur moyen de comprendre et d’être compris par les autres est d’apprendre à exprimer ses émotions. Partagez-les !

• Identifier le besoin

Derrière chaque émotion, se cache un besoin ! Ayez conscience de vos besoins et faites-les comprendre à l’autre.

• Formuler une demande positive (proposition)

Communiquez concrètement ce que vous attendez, ce que vous voulez. N’attendez pas que les autre devinent ce que vous souhaitez !

L’humour pour désamorcer

Rien de tel qu’une petite dose d’humour pour apaiser ou dédramatiser une situation ! Il est, bien entendu, primordial de respecter l’échelle des émotions de son enfant et de ne pas s’en moquer. L’humour doit être utilisé de manière subtile, par exemple, après une réaction émotionnelle et non pendant une crise.

Définissez ensemble des techniques pour mieux exprimer ou gérer ses émotions

✓ Le gros câlin pour rassurer

C’est un bon moyen de décharger une émotion, mais aussi d’être réconforté et de privilégier un retour au calme.

✓ Le coussin pour se défouler

Idéal pour l’émotion “Colère” : il fait office de bouclier pour éviter que l’enfant ne s’en prenne à des objets de décoration ou à ses propres jouets.

✓ La Cabane à Colère

Dans la même veine, vous pouvez aménager une “Cabane à Colère”. Sa mission ? Créer un espace entièrement dédié à votre enfant où il pourra être autorisé à se défouler, sans se faire mal (la sécurité avant tout !) Placez des couvertures, des coussins, des feuilles, des papiers à déchirer…

Une fois la tempête passée, votre enfant pourra revenir vers vous lorsqu’il se sentira prêt et discuter des raisons de sa colère.

✓ La musique pour adoucir les mœurs

Rassurez-vous : vous n’avez pas besoin de vous appeler Mozart. Accompagnez votre enfant en jouant de la musique et offrez-lui, au préalable, un petit instrument pour qu’il puisse exprimer ce qu’il ressent. Le but n’est pas qu’il joue forcément “bien”, mais plutôt de créer une atmosphère où vous pourrez partager des échanges complices.

✓ Le dessin pour s’exprimer

L’art sous toutes ses formes est un véritable espace d’expression ! Invitez votre enfant à colorier ou à dessiner une émotion, une situation vécue, à indiquer sur un dessin le représentant à quel endroit se traduisent ses émotions… Dans certains cas, proposez-lui ensuite de chiffonner le papier et de le jeter à la poubelle. Un moyen symbolique de “faire passer la tempête”.

✓ L’écriture pour apaiser

Votre enfant pourra nommer par écrit l’émotion ressentie ou décrire une situation vécue difficilement.

✓ Le symbolisme pour imaginer

Votre enfant craint “le monstre sous son lit” ? Aidez-le à imaginer une bulle magique qui s’active dès qu’il en ressent le besoin. Une fois enveloppé dans sa lumière blanche, plus aucun monstre ne pourra l’atteindre !

Vous pouvez aussi lui demander d’imaginer un lieu (une forêt, un univers fantastique…) où il se sent bien. Le visualiser tout en faisant attention à sa respiration, imaginer les odeurs : ce sera son refuge.

✓ Un moment “bien-être” pour se calmer

La respiration est extrêmement importante, d’autant plus lorsque nous nous sentons angoissés. Proposez des exercices d’inspiration et d’expiration, une séance de méditation ou, pourquoi pas, un massage pour détendre le corps et l’esprit.

✓ Le sport pour extérioriser

Qu’il s’agisse de volley-ball, de danse ou de boxe, une bonne séance de sport peut aider à évacuer un surplus de stress ou de colère.

✓ Le fidget toy pour se concentrer

Le fidgets toys s’adressent notamment aux personnes neurodivergentes (TDA/H, autisme…). Ces petits outils discrets aident l’enfant ou l’adulte à focaliser son attention sur un exutoire. À triturer ou malaxer sans modération !

✓ Le jeu pour s’amuser

Sous forme de jeu de société, de cartes ou encore d’objet, le jeu est un moyen ludique et éducatif de développer l’intelligence émotionnelle des enfants.

Éveiller, rassembler, s’amuser… Le jeu sur les émotions “Asfalia” crée un véritable espace d’échange et de discussion. Une aventure humaine et pleine de vie vous attend ! Un jeu vidéo et 53 cartes “Émotions” s’adaptent aux besoins de votre enfant. De 6 à 10 ans.

En résumé, il est important de bien connaître son enfant pour lui proposer des solutions adaptées à ses besoins. Fixer des limites sur son comportement est également essentiel, mais cela ne signifie pas que nous devons en fixer sur ce qu’ils ressentent.

Plongez dans un univers d’émotions en commandant le jeu Asfalia !

 

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✓ Pourquoi est-il important d’apprendre à gérer ses émotions ?

Être capable d’identifier ses émotions et d’adapter son comportement face à celles-ci aidera votre enfant à tisser des liens et à interagir de manière adéquate avec les autres, à trouver sa place dans la société. De plus, cela l’aidera également à faire face à des situations quotidiennes et à favoriser sa réussite scolaire.